Petite mousse

Les sporophytes des mousses se terminent par un sporange, un sac contenant les spores du végétal

Les sporophytes des mousses se terminent par un sporange, un sac contenant les spores du végétal

Vous reprendrez bien une petite mousse ?
Je ne faisais pas référence à une mise en bière, mais à son contraire. La renaissance d’un cycle de vie, celui des mousses. Aussi fascinantes que complexes.
Les photographier, ou les comprendre, demande un effort tant elles sont minuscules et méconnues. Un sport sur des aires de jeux divers. Ou plutôt des spores sur des terrains d’hiver. Terrestres et aquatiques d’ailleurs. Mais entre deux cachets d’aspirine, le sujet est passionnant. Il mérite de pousser la compréhension au-delà de sa complexité.
Les mousses sont des bryophytes, du grec “bruon” - mousse, et “phytos” - végétal. Les tiges sublimes, absorbant la lumière tels des lampions incandescents, sont des sporophytes. A ce stade (plus ou moins au second tube d’aspirine), la plante est fécondée. Les sporophytes portent à leur extrémité un sporange contenant les spores, c’est à dire les cellules reproductrices. Les spores semblent résister au temps, et aux conditions climatiques extrêmes. Certains sont restés viables même après un long séjour prisonniers des glaces polaires.
Après un tel effort intellectuel, impossible de se consoler avec une petite mousse fraîche car il est déconseillé de mélanger aspirine et alcool.